Lümé – CHANSONS (F-CH)

« Lümé » qui veut dire « Monde » en Roumain, arrive pour moi comme une évidence.

Lümé est un puissant cri d’amour. Dans un vent épicé de musiques du monde, portée par de vertueux musiciens, Stéphanie Quastana offre avec coeur, 15 ans d’écriture. Entre trains ratés et traversée sous-marine des gouffres intérieurs, elle suit coûte que coûte cette brèche étoilée qui vise le soleil, la beauté du monde, la liberté. De sa voix exceptionnelle, de sa généreuse gouaille, Stéphanie nous parle au creux de l’âme. D’une femme qui devient mère, de la nature, de la vie, merveilleuse, malgré la pluie.. Avec pluie ! Et le chant des oiseaux…

Stéphanie Quastana – Chanteuse et compositrice

LA PRESSE EN PARLE…

Petit bijou brut qui, sans doute, prend tout le monde au dépourvu, on se dit : Comment un tigre peut-il être contenu et maîtrisé de la sorte ?  Océane Foster – L’Atelier Critique (Suisse Romande)

Elle habite ses chansons, au sens où un comédien campe un rôle. Sauf qu’ici, rien n’est sur-joué ; tout sonne juste, sans une once de fausse note. Bernard Durovray – DL Annemasse

Qui écrit les textes pour Lümé ?

« C’est surtout moi qui écrit les textes, j’ai besoin de les sentir, pour les incarner, les chanter. Mes textes sont peuplés de train raté, d’engueulade en solo, d’ivresse de vivre, de lettres d’amour pas envoyées, des transformations par lesquelles je suis passée par lesquelles, ils sont passés pour devenir chansons. Ils parlent aussi à l’oreille de nature, de la beauté du Monde, puissante, vitale, fragile. J’ai envie de parler de cette force de vie, de notre rapport à elle, à ses différentes formes, partout autour de nous et en nous, pourtant unique. Pour moi l’artiste porte ce quelque chose qui nous anime, qui nous libère des conventions humaines, pour ne garder que le lien à la vie le retour à l’essentiel.

Lümé en roumain veut dire Monde, Lümé c’est aussi dans la langue imaginaire du Tsulyanu Oriental “ralentir, stopper” pour s’ouvrir au monde… au monde intérieur et à la nature.

Ne serait-ce pas là justement, en ce moment le message du Monde, de notre planète que porte un certain virus qui murmure à l’oreille de l’humain ?

Une invitation à ralentir à stopper notre activité pour regarder autour de soi et en soi (quand on en a la chance, ce qui remet toute la politique mondiale en question…). Peut-être l’étincelle d’un nouveau départ… »

 


 

 » Orly C’est un tableau vivant
Un adieu Vivant
Une histoire d’adieu qui tourne en boucle
Une boucle orchestrée
Un battement qui se répète
Quelque chose qui ne veut pas lâcher..
Quelque chose qui tape à la porte de l’être …
Et qui tape de plus en plus fort
C’est les mots puissants de Jacques Brel
J’aime beaucoup jouer cette chanson, cet adieu mouvant, avec Jonathan Delachaux qui est talentueusement peintre et clarinettiste
Cela va si bien ensemble !
 
 
De cette lumière,
De cette sagesse
Voilà ce que je défends en reprenant un texte
Parce que de vivre, de faire vivre ces grandes chansons parfois méconnues, c’est important ..
C’est comme prendre racine, devenir un Humain plus humain…
 
Comme un arbre
On est dans une société qui coupe ses racines avec le passé, avec le savoir, avec les anciens, avec la sagesse d’antan
Chaque année, par la mode qui s’emmêle à la technologie, « L’innovation » comme un pretexte pour nous déraciner sans cesse…
Une folie permanente de se déraciner..
 
Nous le trouvons aussi dans certaines programmations musicales dont le leitmotiv est du neuf, du jeune de la « nouvelle scène », « en vogue »
J’ai besoin de m’encrer dans ce monde pour le vivre
Pour sentir d’où je viens
Pour sentir la terre,
Pour sentir les forces qui me dépassent, qui me traversent
Et c’est ce que j’aime aussi trouver dans ces mots d’avant qui ont parlé de nos rêves,
De nos révoltes
Qui ont parlé d’amour
Qui on parlé au travers de textes toujours vivants.
Orly en est une grande preuve,
Une artère « 
 
Stephanie Quastana
 

LINE UP A 4 OU 6

La Voix

(Stéphanie Quastana) chaleureusement gouailleuse et « torridement » communicative, elle peut voler du premier rang au dernier sans laisser personne indifférent… Munie de plusieurs cordes tabagineuses et d’un souffle puissant, La Voix vous fera peut-être rire pleurer, vibrer, voyager dans le temps.Consomme du brut, du doux, du mi-salé.

Garantie incassable.

Attention : ne jamais laisser se dessécher !
 
 
Les Vents

Clarinette et saxophone (Jonathan Delachaux)  chaleureux mais bavards, ne comptent pas leurs notes. Des physiques variables allant du bois d’ébène au métal le plus blanc, mesurent entre 28 cm et 320 cm selon les jours.. Parlent couramment le gipsy, le punk, ou l’hindi digital folk beat (un patois obscur) 

Aiment s’habiller d’électronique mais ne rechignent pas à être tout nus.

Les Cordes
 
Banjo (Sébastien Venturini) Qu’elles sortent à 10 dans leur carapace de tatou, où à 4 dans leur vieille casserole, et pourquoi pas à 6 dans une caisse à savon, les cordes sont liées, elles vibrent à l’unisson, elles sont incisives mais jamais blessantes. Leur origine ? quelque part entre la Bolivie et la Louisiane, l’Eldorado et la Haute Savoie, n’importe quel endroit, inondé de rythme et de soleil.
 
Attention grande sensibilité…
 

 

Contrebasse (Nicolas Penz) Qui n’a jamais rêvé de prendre son armoire en vacance avec soi ? Ce meuble plein d’enjolivures mais d’une étonnante profondeur vous donnera une entière satisfaction. Même s’il a l’air plein de vide, il possède véritablement une âme. (techniquement il en a même deux). Avec ses airs graves il sait vous suivre dans tous vos délires grâce à une (ou deux) ouïes très développées. 

Attention : peut potentiellement donner des coups de piques et corner les doigts !
 
 

Guitare (Alexandre Saintives) attaquée sans cesse par une main droite de fer, elle ne se laisse  jamais dévier de sa trajectoire unique : garder le rythme et le communiquer à qui de droit. De facture généralement manouche, malgré quelques excursions dans des modes plus rock’n’roll, elle fera défiler les grilles au kilomètre sans jamais ralentir et en évitant tout accident.

 

Batterie (Florent Tissot) Il faut souffrir pour être beau ;

pour ce faire, le mieux est de s’en prendre plein la gueule ! Coups de pieds, coups de gueule, de balais, de baguettes…
sans jamais perdre un certain sourire narquois et juvénile (c’est le benjamin des instruments).
Attention aux excès, les peaux restent fines et soyeuses.